Un coup d’oeil au réveil. La nuit encore. Loin du matin. Une main qui glisse sous la couette. A la recherche de l’autre. Un bout de peau nue. Les doits qui s’y posent. Un frémissement de l’autre côté du lit. Les doigts qui glissent. A la recherche de la chaleur, de la douceur. Le sommeil qui s’écoule peu à peu. Au fur et à mesure que les caresses se font plus précises. Plus pressante. La main, toute la main maintenant sur elle. Ses fesses. Son dos. Des mouvements. Un rapprochement. Léger. Subtil. Sa main qui vient à son tour à la rencontre de ce corps encore endormi. Elle glisse. Timide. Hésitante. Encore prise dans la torpeur de la nuit.

Les corps maintenant collé. Sa main sur un sexe dressé sous les draps. La main sur ses fesses. Les souffles de plus en plus rapide. Des lèvres qui se cherchent dans le noir. Se trouvent après des tâtonnements. Des erreurs. Enfin les langues se trouvent, se mêlent. Un doigt s’introduit  en elle. Réveille ce sexe en sommeil. Elle prend sa bite en main. Ils se caressent, tout en s’embrassant. Elle l’attire vers elle. Il résiste, ne veut pas encore la pénétrer. Il s’enfonce sous la couette. Elle plaque son visage sur son sexe. Il glisse sa langue sur ses lèvres, entre ses lèvres. Elle se cambre. Il remonte. Retrouve sa bouche. Elle l’accueille en elle. Il commence son va et vient. Ses mains trouvent ses seins. Elle agrippe ses fesses. Le pousse un peu plus en elle. Il jouit. S’affaisse sur elle. Elle passe ses mains dans ses cheveux. Ils s’embrassent à nouveau. Puis il glisse sur le côté. Sur son côté du lit.

Un regard au réveil. La nuit n’est pas finie. Le matin encore loin. Ils se serrent avant de replonger dans le sommeil. Ils n’ont pas allumer la lumière. Pas échangé un mot.