By the book

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Sans réfléchir, j’ai posé mes mains sur ses seins. Elle me tournait le dos, cherchait le livre que je lui avais demandé 5 minutes plus tôt. Déjà à ce moment-là j’avais ressenti l’envie de la toucher. Déjà, alors que nous étions séparées par le comptoir de son bureau je l’avais trouvée désirable. Mais la barrière physique et les regards des autres visiteurs de la bibliothèque m’avaient empêché de passer à l’acte.

Je l’avais suivie dans les travées de la bibliothèque, observant ses cheveux auburn ondulant au rythme de ses pas, fixant ses fesses se balançant sous sa jupe grise lui arrivant juste au dessus du genou. Elle s’arrêta devant un rayonnage, la fit coulisser une échelle, en gravit trois échelons, se saisi d’un livre, puis quand elle redescendit, avant qu’elle ne se tourne vers moi, sans que je puisse me retenir, je passai mes bras autour de son torse et mes mains ont saisis ses seins.

La dernière fois que j’avais touché d’autres seins que les miens, je venais juste d’avoir mon bac. 5 ans déjà. Ma bande de potes du lycée s’était réunie pour fêter l’évènement dans un bar de nos habitudes. Nous buvions à l’avenir, que ce soir là, fraichement diplômés, nous voyions, aidé par l’alcool, plein de promesses. Nous étions plus ou moins saouls quand elle est entrée. Grande, élancée, blonde vénitienne. Elle a scanné la salle de son regard aux beaux yeux gris bleu et s’est dirigée vers son groupe d’ami qui sans doute fêtait aussi leur bac. Je ne l’ai pas quittée des yeux. Le petit clin d’oeil qu’elle m’adressa en s’asseyant me confirma qu’elle m’avait remarquée.

Je continuais à boire, à rire, tout en jetant de temps en temps un coup d’oeil vers la belle inconnue. Malgré cela, je ne la vis pas se lever, et sursautais en sentant son doigt glisser sur mes épaules nues. Elle descendit aux toilettes. Sans réfléchir, je la suivis. Elle me prit la main, m’attira dans une des cabines, referma la porte derrière elle, me poussa vers la cuvette, et vint s’asseoir sur mes genoux. Sa bouche se colla à la mienne, sa langue s’enroula sur la mienne. Ses mains glissèrent sous ma chemise. Les miennes relevèrent son tee-shirt dévoilant ses petits seins que je pris dans mes mains. Tout se passa très vite et dura très longtemps. Jusqu’à ce que l’on vienne tambouriner à la porte pour nous ramener à la réalité. Elle s’écarta de moi. Me fit un large sourire et sortie, torse nu, sans se soucier de la personne qui attendait. Je restais seule, la chemise entrouverte.

Quand je remontais enfin, elle avait disparu. Je ne sus jamais son nom. Et depuis cette expérience je n’avais jamais ressenti de désir pour une autre femme. Jusqu’à ce que je prenne les seins de la bibliothécaire dans mes mains. Elle se retourna, rouge de colère et de confusion, et me gifla si fortement que je fus projeté en arrière. Elle lâcha le livre et parti sans se retourner. Je me frottais la joue, essuyais une larme qui coulait, pris mon sac et quittais la bibliothèque en espérant ne pas la croiser.

Marc m’attendait, assis sur le canapé, portable sur les genoux, télé allumée. Il ne leva pas les yeux de son écran. Je jetais mon manteau au sol ainsi que tout le reste de mes vêtements. J’avais envie de lui. Non, j’avais envie de sexe. De jouir. Et c’était lui qui allait remplir cette mission. Je lui arrachais son ordinateur des mains, résistais à l’envie de le jeter contre le mur, et pris sa place sur ses genoux. J’ouvris sa braguette, sortis sa bite et la branlais pour le faire bander. Il voulut dire quelque chose, je le bâillonnais de ma bouche. Je n’avais pas envie de parler. Je voulais sa queue dans ma bouche, puis dans ma chatte. Je voulais qu’il me fasse crier, hurler. Je voulais oublier la brulure de la main de la bibliothécaire sur ma joue. Oublier mon geste fou. La honte qui m’avait accompagnée tout le long du trajet. Quand il fut bien dur, après l’avoir bien sucé, j’enfournais sa bite en moi. Je le chevauchais, et menais les opérations. Mon premier orgasme me surprit. Je ne subis plus que je ne l’appréciais. Marc en profitas pour se défaire de mon emprise et me renversa sur le canapé pour me prendre ne levrette. Il me fit de nouveau jouir. Un orgasme plus long, plus satisfaisant. Puis, il se branla sur mes seins, et quand il éjacula, je passais mes mains dans son foutre pour l’étaler sur mon ventre.

Cette baise sauvage ne me calma pas vraiment. Une fois couchée. Alors qu’il dormait à côté de moi, je me masturbais en passant à elles. L’inconnue des toilettes à qui je n’avais pas pensé depuis des années. Et la bibliothécaire. Après m’être fait jouir, je décidais de retourner la voir le lendemain.


1 Commentaire sur By the book

  1. helloooo
    blog délicieux…
    belle journée

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