Une année sabbatique (1)

Une année sabbatique (1)

C’était l’année qui suivi mon bac. C’était l’année que m’avait offert ma famille. Une année rien qu’à moi. Sans contrainte, sans obligation. J’était libre de faire tout ce que je voulais, d’aller où je voulais, sans aucune limite. Une année pour voir le monde, vivre le monde, pour m’évader, explorer, expérimenter. Avant de rentrer dans la vie. La vraie.

Je n’avais pas envie de la rater, de passer à côté, alors, plutôt que de m’y jeter tête baissée, j’avais décidé de prendre le temps de planifier un minimum les 12 mois qui s’offrait à moi. Après avoir récupérer la carte bancaire qui me donnait accès au compte très bien fournis qui devait me permettre de vivre royalement pendant un an, après avoir jeter dans un sac le minimum nécessaire pour commencer l’aventure, après avoir embrassé mes parents et mes grand-parents, en les remerciant pour le magnifique cadeau qu’il me faisait, je pris le train à destination de la maison de famille normande où, petite fille je passais mes vacances d’été en compagnie de mes cousins et cousines.

Je la trouvais vide. Il était rare désormais qu’elle soit occupée aussi tôt dans l’été. C’est d’ailleurs ce que j’espérais. J’avais l’intention de passer quelques jours tranquille, à lire roman et guide de voyage. Je m’installais dans ma chambre, à l’étage, et, ouvrant les volet en bois découvrais la vue sur la mer qui pendant toute mon enfance avait été la toile de fond de mes mois d’été.

Le premier soir, sur la terrasse, dans la fraicheur de la nuit de juillet, je bu une bouteille de vin que j’avais remontée de la cave de mon grand-père, et regardant la nuit tomber lentement, j’appréciais plus que jamais les effluves du nectar doux et enivrant en repensant aux discours de mon aïeul quand il ouvrait une de ses bouteilles pour nous la faire goûter. Sa cave était pleine de trésors, qu’il avait l’intelligence de ne pas laisser dormir, considérant, à juste titre, que le vin était fait pour être bu, en bonne compagnie, dans un geste de partage et d’amitié. Je levais mon verre aux premières étoiles et lui adressait un toast à distance.

Le soleil vint me réveiller le lendemain matin et je descendais en cuisine pour me faire un café. Nue, assise sur le regard de la table en bois, bol en main, je laissais courir mes pensées en regardant par la fenêtre les arbres centenaires du jardin dont les branches ondulaient doucement sous le vent de juillet. C’est ainsi que me trouvèrent ma tante et mes cousins que je n’avais pas entendu arrivé. Après un bref instant de confusion et de gène, autant pour moi que pour eux, je me couvrais tant bien que mal d’un torchon qui trainait à portée de main, et montait enfiler une tenue plus correcte.

Bénédicte était la soeur de mon père. Plus âgée que mon père, elle n’avait pas eu d’enfant avec son premier mari, et avait adopté Antoine et Clara. Antoine avait mon âge, et sa soeur un an de moins. Ils étaient, même si nous ne partagions aucun lien de sang, mes cousins préférés, parce qu’ils étaient de mon âge, alors que tous les autres était plus jeunes, ou plus vieux que nous.

Je proposais une tasse de café à ma tante, qui l’accepta et s’installa avec moi pendant que ses enfants montaient leurs bagages dans les chambres. Elle s’excusa de l’intrusion. Elle pensait que la maison était vide, et elle avait prévu de passer quelques jours en attendant que son mari la rejoigne et qu’ils partent tous en vacances. Je l’excusais d’autant plus volontiers que je me sentais nulle de mettre montrée nue. Ma tante, en me voyant descendre, eu l’intelligence de rire de la situation, et nous nous embrassames chaleureusement.

CE que je ne pouvais pas lui dire c’est que ce n’était pas la première fois qu’Antoine me voyais dans le plus simple appareil. Quelques mois plus tôt, lors du réveillon de Noël, dans cette même demeure familiale, alors que tout le monde festoyait dans le salon, nous étions monté nous isoler de la fête, dans ma chambre. Nous avions, l’un et l’autre bu plus que de raison, et nous nous étions laissé aller à nos envies. Depuis longtemps Antoine et moi nous nous tournions autour, jouant d’un peu trop près, faisant des allusions légères. J’avais beau me dire que ce n’était pas vraiment mon cousin, qu’il était adopté, qu’il n’y avait pas de lien entre nous autres que ceux du coeur, des sentiments, je ne pouvais pas me résoudre à passer le cap, et le voir tel qu’il était, un beau jeune homme, au regard troublant, au corps délicieusement attirant. Je le regardais en maillot sur la plage, et je savais qu’il en faisait de même. J’avais même remarquer certaine protubérance dans son maillot.

Enfin, jusqu’à ce soir là, nos jeux étaient resté innocents. Jusqu’à ce que dans ma chambre, je lui fasse un strip-tease maladroit et me retrouve nue fasse à lui, sexe en main, se masturbant devant moi. Ne résistant pas au spectacle de ce sexe dressé, offert, je le pris en bouche et le suçais jusqu’à ce qu’il explose sur ma langue et que son foutre se répande entre mes lèvres, dans ma gorge. Je m’essuyais le visage sur le sien, et sentant son ardeur renaitre, le chevauchais, m’emplissant de lui. Je le baisais sauvagement, oubliant notre enfance commune, nos jeux d’enfant, pour ne penser qu’au jeune homme qui m’excitait depuis des années, et dont, enfin, alors que toute le famille célébrait Noël juste en dessous, je jouissais. Je du me bâillonner pour ne pas hurler de plaisir quand arriva mon orgasme. Me relevant, le sperme d’Antoine dégoulina de moi le long de mes jambes et sur le parquet. Après nous être rhabillé, nous retrouvames le reste de la famille.

à suivre…


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