Après avoir déjeuner sur la terrasse, nous nous installames sur les chaises longues qui avaient passé tout l’hiver dans la remise. Le soleil n’était pas très fort, mais il suffit pour nous réchauffer et que nous nous mettions en maillot. Je remarquais sans trop de difficulté le regard d’Antoine, et le désir dans ses yeux. Et autre chose aussi, comme un bout de culpabilité. Trop occupé par Antoine, je ne fis pas attention à sa soeur, qui elle aussi nous observait.

C’était l’année qui suivi mon bac. C’était l’année que m’avait offert ma famille. Une année rien qu’à moi. Sans contrainte, sans obligation. J’était libre de faire tout ce que je voulais, d’aller où je voulais, sans aucune limite. Une année pour voir le monde, vivre le monde, pour m’évader, explorer, expérimenter. Avant de rentrer dans la vie. La vraie.

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Sandra quitta la chambre au petit matin. Sur le seuil de l’appartement je l’embrassais en lui disant merci. Elle me glissa à l’oreille qu’elle n’avait jamais autant jouit et me demanda de la rappeler très vite.